Par Monia – @pharma.mamaa, Docteure en Pharmacie
Pourquoi l’étiquette d’un complément alimentaire est essentielle ?
Aujourd’hui, entre l’appauvrissement des sols, les repas parfois déséquilibrés et un rythme de vie effréné, il devient difficile de couvrir tous les besoins nutritionnels des enfants par l’alimentation seule. En pleine croissance, ils ont pourtant besoin d’un apport équilibré en vitamines et minéraux. Face à ce constat, de nombreux parents se tournent vers les compléments alimentaires.
Cependant, tous les compléments ne se valent pas. Devant l’abondance de produits proposés sur le marché, il est essentiel de savoir décrypter une étiquette pour faire un choix éclairé, adapté aux besoins spécifiques des enfants et respectueux de leur santé.
1. Lire la liste des ingrédients
Comme dans les produits alimentaires ou cosmétiques, les ingrédients sont listés par ordre décroissant. Celui qui figure en premier est présent en plus grande quantité.
Il ne s’agit pas uniquement d’identifier les actifs, mais aussi de porter attention aux excipients et additifs. Certains d’entre eux sont encore autorisés en complémentation, bien qu’ils soient controversés, notamment pour les enfants.
Additifs à surveiller :
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Le BHT (butylhydroxytoluène, E321), suspecté d’être un perturbateur endocrinien, a longtemps été présent dans certaines vitamines D pédiatriques.
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Le dioxyde de titane (E171), interdit dans l’alimentation en Union Européenne, reste autorisé dans les compléments alimentaires.
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Le dioxyde de silicium, les oxydes et hydroxydes de fer, le stéarate de magnésium, le talc ou encore les polysorbates sont également à éviter.
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Les colorants artificiels sont associés à des effets indésirables potentiels chez l’enfant, comme l’hyperactivité ou des troubles de l’attention.
- Les édulcorants et conservateurs tels que le BHT ou le BHA peuvent perturber le système hormonal ou le développement neurologique.
Certains compléments peuvent également contenir des nanoparticules, souvent indiquées entre crochets [nano]. Ces particules ultrafines peuvent franchir les barrières biologiques et atteindre des organes sensibles. Leur usage chez les enfants est à proscrire autant que possible.
2. Vérifier la forme des actifs
Un ingrédient donné peut exister sous différentes formes chimiques. Ces formes ont un impact direct sur l’absorption, l’efficacité et la tolérance digestive du complément.
Exemples concrets :
Le magnésium marin, souvent sous forme d’oxyde de magnésium, est peu absorbé et peut provoquer un effet laxatif. On lui préférera des formes comme le bisglycinate ou le citrate de magnésium, mieux assimilées et mieux tolérées
Le fer prescrit en sulfate est également mal toléré et peu biodisponible. Le fer bisglycinate, bien que non remboursé, constitue une alternative bien plus efficace et mieux supportée
L’absence de précision sur la forme utilisée peut laisser penser qu’il s’agit d’une version moins qualitative de l’actif. À l’inverse, une mention claire d’une forme biodisponible est un gage de transparence et de qualité.
3. Comprendre les quantités et les VNR
Les étiquettes affichent en général les Valeurs Nutritionnelles de Référence (VNR), exprimées en pourcentage. Ces valeurs indiquent la part de l’apport quotidien couvert par une dose de complément.
Pour les enfants, il est normal que ces pourcentages soient inférieurs à 100 %, car les besoins nutritionnels sont calculés à partir de ceux d’un adulte moyen.
L’essentiel est de s’assurer que :
- les actifs sont suffisamment dosés
- la posologie est respectée
- le complément n’excède pas les apports tolérables, notamment pour des nutriments sensibles comme la vitamine A, la vitamine D ou le fer
Une attention particulière doit être portée à la clarté du tableau de composition pour pouvoir comparer les produits entre eux.
4. Précautions d’usage
Avant tout achat, il est indispensable de :
- Vérifier l’âge recommandé,
- Lire les contre-indications,
- Consulter la posologie exacte,
- Contrôler la date de péremption et le numéro de lot.
En cas de doute ou si l’enfant suit un traitement, il est recommandé de solliciter l’avis d’un professionnel de santé.
Enfin, se renseigner sur la marque, son éthique et sa transparence permet de garantir la qualité du produit et la fiabilité de ses engagements.
Focus : que penser des gummies pour enfants ?
Les gummies sont très populaires pour leur aspect ludique. Toutefois, ils présentent plusieurs limites :
- Teneur élevée en sucres ou en édulcorants chimiques
- Présence fréquente d’additifs, arômes, colorants
- Risque de surconsommation car assimilés à des bonbons
- Faible concentration en nutriments pour un coût souvent plus élevé
Ces éléments en font une solution à utiliser avec prudence, notamment chez les plus jeunes.
En résumé
Savoir lire une étiquette permet de faire le tri parmi les nombreux compléments alimentaires pour enfants. Il s’agit de choisir :
- Une formule de qualité,
- avec des actifs bien absorbés,
- sans additifs controversés,
- et ajustée aux besoins réels des enfants.
C’est un acte de prévention, un geste éclairé, pour leur santé et leur développement harmonieux.
L’engagement de Maison Ohana
Chez Maison Ohana, nous avons à cœur de proposer des compléments conçus en conscience, avec une formulation exigeante, sûre et bienveillante.
Notre premier produit, “Mon P’tit Essentiel”, a été élaboré avec des experts en micronutrition et validé par des professionnels de santé. Il offre :
- une galénique innovante en stick gel, pratique et ludique
- des actifs biodisponibles
- une formule sans sucre, sans colorant artificiel, sans additifs controversés
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Notre mission : accompagner les parents avec des solutions naturelles, pensées pour la santé de leurs enfants, dans un esprit de confiance, de qualité, et de responsabilité.
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